- bruant à gorge blanche
- bruant à couronne blanche
- bruant chanteur
- bruant des marais
- bruant des prés
- bruant familier
- bruant fauve
- bruant hudsonien
- bruant des champs
- cardinal rouge
- cardinal à poitrine rose
- carouge à épaulettes
- chardonneret jaune
- corneille d’Amérique
- dindon sauvage
- durbec des sapins
- étourneau sansonnet
- geai bleu
- gélinotte huppée
- goglu des prés
- grand corbeau
- grimpereau brun
- grive à dos olive
- grive fauve
- gros bec errant
- hirondelle bicolore
- hirondelle rustique
- hirondelle de rivage
- jaseur d’Amérique
- junco ardoisé
- lagopède des saules
- merle d’Amérique
- merlebleu de l’Est
- mésange à tête noire
- moineau domestique
- moqueur chat
- moqueur polyglotte
- moqueur roux
- moucherolle phébi
- oriole de Baltimore
- paruline à flancs marron
- paruline bleue
- paruline à couronne rousse
- paruline à croupion jaune
- paruline à poitrine baie
- paruline à tête cendrée
- paruline des ruisseaux
- paruline flamboyante
- paruline masquée
- paruline jaune
- paruline rayée
- passerin indigo
- Plectrophane des neiges
- grand pic
- pic à ventre roux
- pic chevelu
- pic flamboyant
- pic maculé
- pic mineur
- pigeon biset
- quiscale bronzé
- quiscale rouilleux
- roitelet à couronne dorée
- roitelet à couronne rubis
- roselin familier
- sittelle à poitrine blanche
- sittelle à poitrine rousse
- tarin des pins
- tétras du Canada
- tourterelle triste
- troglodyte familier
- tyran huppé
- tyran tritri
- urubu à tête rouge
- vacher à tête brune
- viréo aux yeux blancs
- viréo aux yeux rouges
- viréo mélodieux
Bruant à gorge blanche
« Le bruant chante sa strophe unique, obstinée, dans la clarté naissante du jour. » — Pierre Morency – La vie entière (1996)
C’est le petit Frédéric qui accompagne nos randonnées dans nos forêts avec son chant caractéristique : Où es-tu, Frédéric, Frédéric, Frédéric ? Gros bruant à longue queue. La poitrine est brun-gris uni sans rayures nettes. Le bec est grisâtre. Habituellement du jaune devant l’oeil. Il fréquente les boisés, les lisières de forêts, les fourrés et les champs à arbustes.

Bruant à couronne blanche
Bruant à longue queue avec une poitrine gris uni sans rayures. Le bec va du jaune au rose. L’adulte a une tête à motif noir et blanc très visible et il est gris de la gorge au ventre. Il est souvent dans les milieux buissonneux.

Bruant chanteur
« Comme le bruant qui s'élance au matin, je cherche ma voie dans le tumulte du monde. » — Gaston Miron, L'Homme rapaillé, Éditions de l'Hexagone, (1970)
L’un des bruants les plus communs et les plus répandus. Il occupe divers habitants près ou loin des établissements humains. On remarque les épaisses rayures brunes sur la poitrine blanchâtre.




Bruant des marais
Un peu plus petit que le bruant chanteur avec un plumage plus terne aux marques plus floues. La poitrine est gris uni. Le brun des ailes qui est brun-roussâtre est plus clair que chez les autres bruants. Il niche dans les marais à quenouilles et les autres types de terrains humides. Il ne se joint pas généralement aux autres groupes de bruants.


Bruant familier
Un petit bruant élancé à bec court et à longue queue étroite. La poitrine est grisâtre unie et la calotte est rouille pendant la période de nidification. Il est commun en zones périurbaines comme les stationnements, les terrains de golf et les surfaces herbeuses.

Bruant fauve
Gros bruant foncé qui est plus potelé que le bruant chanteur et généralement plus foncé que celui-ci, avec des rayures plus denses. Il se distingue par son plumage roux, ses rayures marron sur le ventre blanc et sa tête grise avec la joue rousse. Il a aussi une queue longue et d’un roux vif, ainsi qu’un bec épais. Il se nourrit principalement de graines, d’insectes et de baies. Il niche dans les forêts boréales du Québec, notamment sur la péninsule de la Gaspésie et sur la Côte-Nord. Il migre vers le sud du Québec au printemps et à l’automne, où il peut être observé aux mangeoires. C’est un oiseau discret qui se tient souvent au sol et qui gratte le sol pour trouver sa nourriture.



Bruant hudsonien
« Le bruant hudsonien chante au matin, petit peuple ailé qui ne craint pas l’hiver. » — Jean Sioui – L’avenir voit rouge (2009)
Un bruant nordique robuste avec le corps rondelet, un petit bec et une longue queue fine. Il a la calotte rouille. De plus, une ligne rouille passe par l’oeil. Il a une tête grise et une poitrine grisâtre. En hiver, recherchez-le dans les champs de mauvaises herbes. Cherchez également dans les lisières forestières et les marais. Il se voit rarement en été en deçà des régions nordiques du Canada.

Bruant des champs
Petit bruant qui peut être gris ou beige. Il a toujours un petit bec rose, une face unie et un cercle oculaire blanc. Il habite les champs envahis par la végétation et les autres milieux buissonneux. Il se joint souvent aux troupes d’autres bruants l’hiver.

Cardinal rouge
Il se passe de présentation. On le voit en milieu urbain dans des habitats buissonneux denses. Le mâle est tout rouge alors que la racine du bec est entourée de noir. La femelle est brune avec un bec rouge, une queue rouge et du rouge sur les ailes.







Cardinal à poitrine rose
Le ventre de ce bel oiseau est blanc et la poitrine est rouge. Ne me demandez pas pourquoi on le décrit comme étant rose, mais c’est son nom. Le dos, la tête et la gorge sont noirs. Le bec est très fort et blanchâtre. En vol, on remarque le croupion blanc. Il vit dans les forêts et les parcs et il peut être aperçu dans les banlieues. La femelle est brunâtre et plus terne, mais avec un bec très fort comme le mâle. Sa calotte est noire et le sourcil est blanc.




Carouge à épaulettes
« Le jour de toutes les douceurs / où le premier carouge viendra / d'un coup d'épaulette repousser / loin en nous le dernier froid et / déterrer vive la mémoire » — Pierre Nepveu, recueil Romans-fleuves, (1997)
Je l’appelle le Hell Angels de la faune avaire. Je pourrais aussi le surnommer le Voldemort des parcs et jardins. Cet oiseau ne s’en laisse imposer par personne et impose sa loi. Lors de la nidification et de l’élevage des petits, il pourchasse tout ce qui vole trop près de son territoire. Tel un système antiaérien Patriot, il fonce directement sur sa cible. Il veut l’intercepter, peu importe que ce soit une buse ou une corneille. Les jardiniers, les cyclistes et les promeneurs savent à quoi s’en tenir lorsqu’un carouge mâle décide de passer à l’attaque. À ce compte là, la femelle est plus sympathique. Faut dire que lorsqu’on est en couple avec un tel compagnon, ce n’est pas difficile. Il niche dans les marais, les marécages broussailleux et les champs de foin.






Chardonneret jaune
La tache jaune qui se promène d’un arbre à un autre sans se poser trop longtemps, c’est lui. Cet oiseau actif a un bec très pointu rose en été qui tourne au brun-grisâtre en hiver. Petite tête, longues ailes et queue courte échancrée. Le mâle est jaune vif avec les ailes et le front noirs au printemps et en été. La femelle a le dessous jaune terne, le dessus olive et deux barres alaires distinctes.



Corneille d’Amérique
Brise de printemps ~ le son de la corneille sur le lampadaire — Liette Janelle
« Des corneilles tournaient dans le ciel bas, leur cri râpeux traversait la lumière. » — Anne Hébert– Le Tombeau des rois (1953)
Grand oiseau tout noir réputé pour être intelligent. Cet oiseau omnivore consomme un peu de tout. C’est l’une des rares espèces capables d’utiliser et de modifier des outils pour obtenir de la nourriture. On la retrouve un peu partout, tant dans les parcs, les terres agricoles et les forêts ouvertes que dans les villes, de Terre-Neuve jusqu’en Colombie-Britannique. Elle est absente de la côte du Pacifique, où la corneille de l’Alaska la remplace.


Dindon sauvage
Tout a débuté avec un projet de réintroduction il y a une vingtaine d’années, notamment en Outaouais. Les résultats ont dépassé toutes les espérances. On le retrouve maintenant dans de nombreuses régions au Québec. L’un des plus gros oiseaux d’Amérique du Nord. Il a de longues pattes, une petite tête et un gros corps. Il est souvent observé en petits groupes dans les champs ouverts. On le voit également le long des routes et autoroutes. Il y a quelques années on le voyait en abondance le long de l’autoroute 50 entre Lachute et Montebello. Avis aux intéressés : ne tentez pas de le photographier en arrêtant votre voiture sur le bord de la route. Ne marchez pas en sa direction. Ces oiseaux lourds pourraient tous s’envoler en même temps. Cela pourrait être dangereux si des véhicules circulent dans les deux sens. Ils risqueraient de provoquer un accident. Et un dindon qui frappe un pare-brise, ça peut surprendre le conducteur qui roule à 100 km/heure !



Durbec des sapins
Le Durbec des sapins est un gros fringillidé rondelet de la forêt boréale qui aime manger les fruits des arbres et arbustes fruitiers. Le mâle adulte est rose avec deux barres alaires blanches avec des marques contrastées gris clair. Les femelles et les mâles immatures ne sont pas aussi colorés : corps gris, tête et croupion olive, jaunes ou orange brûlé. La femelle est à dominante jaunâtre ou verdâtre. Le bec est épais à bord arrondis. Décrit comme extrêmement confiant, ce qui permet de l’approcher.



Étourneau sansonnet
« L’étourneau siffle ses imitations de toutes parts, bribes de chants volés au vent et aux autres oiseaux. » — Pierre Morency – Lumière des oiseaux (1992)
Un oiseau trapu et foncé à la queue courte et un long bec pointu. Pendant la nidification son corps a des reflets violets et verts avec un bec jaune. En hiver le corps est recouvert de taches blanches bien nettes. Il apparaît souvent en grands groupes en émettant des cris grinçants. Ils peuvent vider une mangeoire dans votre arrière-cour en un rien de temps !




Geai bleu
le cri du geai bleu / personne ne lui répond / moi, seule au balcon — Hélène Leclerc, Gong n° 11, avril 2006.
Une poulis rouillée. C’est ce à quoi fait penser une des variétés de son chant particulièrement bruyant. On le repère facilement dans les secteurs avec de grands arbres. Son dessus est bleu et son dessous gris clair. Il aime beaucoup les arachides. Même s’il doit rentrer dans une maison l’espace d’un instant, il le fait pour avoir sa récompense ! Expérience vécue.




Gélinotte huppée
La gélinotte huppée est le gibier à plumes non migrateur le plus répandu en Amérique du Nord. Elle tire son nom français « huppée » de la petite huppe de plumes au sommet de sa tête. C’est l’un des gibiers les plus prisés des adeptes de la chasse et de nombreux prédateurs. C’est un oiseau forestier qui habite les forêts de feuillues et mixtes parsemées d’ouverture comme les clairières et les lisières des forêts. La gélinotte huppée est sédentaire et, la plupart du temps, solitaire. Le tambourinage des mâles sur de vieux troncs couchés au sol marque la période de reproduction. Le son fait penser à un moteur qui peine à démarrer.
La gélinotte huppée peut être confondue avec le tétras du Canada, surtout la femelle, mais la queue permet de les distinguer. La gélinotte possède une queue pâle avec une bande foncée et évidente presque à son extrémité alors que la queue du tétras est foncée avec une bande pâle (rousse) à son extrémité. La queue de la gélinotte est également plus longue que celle du tétras.(source : Gouvernement du Québec)


Goglu des prés
Le goglu des prés est une espèce en situation préoccupante partout au Canada. Cela est dû à la perte de son habitat. Il a la taille d’un moineau et un bec conique droit et pointu. Le mâle a du jaune sur la tête. Il est noir en dessous. Il a une bande blanche dans le dos. Il nidifie dans les champs de foin. Une coupe trop hâtive ne laisse pas suffisamment de temps aux jeunes oiseaux pour s’envoler. Des ententes avec des agriculteurs pour retarder la première coupe, notamment à Berthier où on retrouve des sentiers d’interprétation, permettent au goglu des prés d’élever sa nichée jusqu’à maturité.





Grand corbeau
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Corbeau,
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie,
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute.
Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. (Le corbeau et le renard, fable de Jean de La Fontaine, 1668)
Plus grand et plus gros que la corneille avec un long bec noir. Son plumage est entièrement noir et lustré avec des reflets bleutés au soleil. On le reconnait à son cri rauque et grave. Cet oiseau figure dans les mythes et légendes des nations autochtones du Canada. On dit qu’il est très intelligent et qu’il peut parfois résoudre des problèmes grâce à des outils. Jean de la Fontaine en pensait autrement.

Grimpereau brun
Un oiseau difficile à repérer sur l’écorce des arbres avec son dessus rayé de brun et de beige. Il grimpe le long des arbres en spirale un peu comme le pic ou la sittelle alors qu’il est à la recherche d’insectes et d’araignées. Il utilise pour se faire sa queue longue et rigide sur laquelle il s’appuie pour monter.




Grive à dos olive
Hozanna ! La forêt renaît de ses ruines ;
La mousse agrafe au roc sa mante de velours ;
La grive chante ; au loin les grands bœufs de labours
S’enfoncent tout fumants dans les chaudes bruines — Louis-Honoré Fréchette, Mai (1878)
Commune, on la retrouve dans les forêts mixtes et de conifères. Oiseau solitaire avec une poitrine légèrement tachetée. Le dessus est brun grisâtre qui ressemble à un vert olive. Le cercle oculaire est complet et beige. Elle n’a pas de marque distinctive contrairement à d’autres grives. Les grives sont difficiles à voir et sont souvent cachées ou dans l’ombre des arbres.


Grive fauve
« La grive s’élève dans le matin clair, sa voix raconte les souvenirs du bois. » — Joséphine Bacon – Nous sommes tous des sauvages (2011)
Le dessus est roux, de la tête au bout de la queue. L’œil est noir avec un cercle oculaire incomplet beige. La gorge est tachetée de points pâles. La poitrine et le dessous sont blancs et les flancs sont grisâtres. Le bec est assez fort et droit. Les pattes sont longues et effilées. En vol, on voit une longue bande beige au-dessous de l’aile grise. Les deux sexes sont semblables. C’est la grive la plus rousse avec la poitrine la moins tachetée des grives. Le dessus roux et les taches pâles sur la poitrine la distinguent des autres grives. Elle vit dans les forêts de feuillus ou mixtes, souvent près des rivières ou des lacs.



Gros bec errant
Il niche dans les forêts de conifères du nord-ouest du Canada, mais il peut migrer vers le sud-est en hiver, selon la disponibilité de la nourriture. Il se nourrit principalement de graines de conifères, mais aussi de fruits, de bourgeons et d’insectes. C’est un oiseau costaud avec une queue courte, une grosse tête et un bec massif. Et le mâle est particulièrement reconnaissable avec son plumage jaune, brun et noir, avec un sourcil jaune vif. La femelle est plus terne, avec du gris, du vert et du jaune.




Hirondelle bicolore
« Les hirondelles une fois parties, la neige tombait à gros flocons… ces oiseaux blancs qui peuplent nos hivers… » — François-Xavier Garneau – Histoire des Canadiens français, Tome II (1882)
« Les hirondelles inscrivent dans le ciel leurs arabesques vives, comme une écriture rapide que la main de l’air efface aussitôt. » — Hector de Saint-Denys Garneau – Regards et jeux dans l’espace (1937)
Cette hirondelle est commune et répandue dans divers habitants dégagés comme les champs et les terres humides. L’adulte a le dessus vert-bleu irisé et le dessous blanc pur. Elle se nourrit d’insectes qu’elle attrape en vol. Elle niche dans des cavités, notamment dans les nichoirs à merlebleu.





Hirondelle rustique
On la reconnaît avec sa queue fourchue et son croupion sombre. Passe beaucoup de temps en vol au-dessus des champs et des étangs à la recherche d’insectes. Semble foncée dessus (bleu marine sous un bon éclairage) et chamois à blanc dessous. Niche dans les granges, sous les quais et d’autres structures comme les ponts couverts. Le pont couvert du ruisseau Meech en Outaouais est un bel endroit pour l’observer.





Hirondelle de rivage
« L’hirondelle des monts niche dans ses crevasses. » — Louis-Honoré Fréchette – Les fleurs boréales : les oiseaux de neige (1879)
Hirondelle avec le dessus brun et le dessous blanc. Une bande brune traverse la poitrine. Elle a une queue échancrée et des ailes pointues. Il s’agit d’une espèce menacée. Niche en colonies et construit son nid dans un terrier creusé dans les talus de sable. Se nourrit d’insectes. C’est une espèce menacée.

Jaseur d’Amérique
assaut du cormier / une bande de jaseurs / rougit la neige — France Chicoine, recueil Dire la Flore
Appelé aussi jaseur des cèdres. C’est un oiseau magnifique de taille moyenne, brun avec une teinte de jaune clair sur le ventre. L’extrémité de la queue est jaune et il a un masque noir bordé de blanc. On le voit généralement en troupes dans les boisés ouverts et les lisières de forêts. En automne et en hiver il délaisse les insectes pour se nourrir de baies. C’est un oiseau élégant à n’en pas douter. À ne pas confondre avec le jaseur boréal qui est plus gros et dont le ventre est plus clair.





Junco ardoisé
Ce bruant a un court bec rose. Il passe rapidement lors de la migration printanière pour se diriger plus au nord. C’est là qu’il va nicher. En hiver, il revient plus au sud où il est souvent en troupes. Il se nourrit de graines au sol. Il visite les mangeoires. Il existe plusieurs sous-espèces.



Lagopède des saules
« Dans la blancheur des neiges, le lagopède s’efface, invisible messager du territoire. » — Yves Thériault – Ashini (1960)
Lagopède signifie pattes de lièvre et il suffit de s’attarder à ses grosses pattes blanches recouvertes de plumes pour comprendre qu’il n’a aucune difficulté avec ses raquettes à se déplacer sur un sol couvert de neige. Le plumage d’hiver est presque entièrement blanc, mis à part des plumes noires visibles en vol et lorsqu’il est perché aux arbres. Le bec est noir et assez fort pour se nourrir de bourgeons. Il mange principalement des bourgeons de feuilles de saules et de bouleaux glanduleux. En été, il mange aussi des feuilles et des fleurs de plantes herbacées. Pendant la mue les lagopèdes deviennent bruns et blancs ce qui correspond à leur environnement lorsque la neige commence à fondre. En été, la tête et le cou du mâle deviennent brun-roux et le reste du corps est principalement blanc. Chez la femelle, le plumage devient tacheté de différentes nuances de noir, brun foncé, gris-brun et chamois. Cet oiseau vit en arctique et au nord du Québec toute l’année. Il est rarement observé au sud. Le lagopède des saules, principalement les femelles et les jeunes, migre vers la forêt boréale plus au sud pendant l’hiver. Le nombre d’oiseaux qui effectuent ces migrations varie entre les années, mais il semble suivre un cycle de 8 à 12 ans. Lors des années où ils sont plus nombreux, on peut en retrouver jusqu’en Abitibi, dans le nord des Laurentides, au nord du Saguenay–Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord. Manifestement, certains sont plus aventureux. Imaginez la surprise d’observer ce lagopède le 30 avril 2025 près d’une voie ferrée du CN à Montréal ! Il attendait sans doute le prochain train en direction de l’Abitibi. (source : gouvernement du Québec)












Merle d’Amérique
« … humer un peu de chant d’oiseau … / … en des trilles de merle » — Émile Nelligan, « Placet »
« Le merle a déchiré l’aube / d’un seul coup de sifflet d’argent. » — Gilles Hénault – Signaux pour les voyants (1962)
On voit régulièrement cet oiseau chanteur sur les pelouses. Il sautille et se tient dressé. Souvent, il a le bec vers le haut. Le dessus est gris alors que le dessous est orangé. En automne et en hiver, cet oiseau forme de grandes troupes. Elles se rassemblent dans les arbres. Là, elles se reposent ou mangent des baies. Cet oiseau commun fréquente de nombreux habitats.











Merlebleu de l’Est
Le mâle adulte a le dessus bleu royal voyant. Sa gorge et sa poitrine sont orange clair et son ventre est blanc. La femelle est plus claire. Cet oiseau aime les champs et les forêts claires.










Mésange à tête noire
Je touche le ciel / une mésange vient de se poser / dans ma main. — Hélène Leclerc, Gong n° 22, 2008.
« La mésange vient cogner au carreau, petite flamme vive au cœur de l’hiver. » — Pierre Nepveu – Romans-fleuves (1997)
L’oiseau toujours de bonne humeur ! Il ne pèse que quelques grammes, mais quelle boule d’énergie ! Il est sans conteste l’oiseau préféré des promeneurs qui aiment nourrir les oiseaux. Toujours prêt à se percher sur la main pour cueillir quelques graines. Toujours prêt à aller voir de plus près un visiteur en forêt. C’est un oiseau très familier et peu farouche. On le reconnaît à sa calotte noire, ses joues blanches et sa gorge noire.



Moineau domestique
« Le moineau, à l’angle des rues, tenait tête au vacarme des autos par son pépiement obstiné. » — Michel Van Schendel – Oiseaux de passage (1969)
C’est un oiseau répandu mais j’ai l’impression qu’il est moins abondant que dans le passé. Les mâles ont une bavette noire. La nuque est brune et les ailes sont de couleurs chamois et brun. Les femelles sont d’un brun uni avec une jolie face et des sourcils plus clairs.




Moqueur chat
Un oiseau qui imite parfois les vocalisations d’autres espèces. Corps gris uni, calotte noire et sous-caudales rouille. Il affectionne les petits arbres et les arbustes denses des lisières. Il apprécie aussi les fourrés du bord des cours d’eau. Il aime également les vieux champs.




Moqueur polyglotte
Un oiseau gris avec le dessous blanchâtre et une longue queue. Se voit dans divers habitants offrant des buissons et des arbres. Il imite d’autres oiseaux dans son chant, des alarmes de véhicules, des portes qui claquent et d’autres bruits.

Moqueur roux
Un oiseau aux yeux clairs et à long bec des forêts et arbustes. Il a l’habitude de dresser la queue et d’abaisser les ailes, surtout lorsqu’il se nourrit.

Moucherolle phébi
Un oiseau plus petit que le merle qui hoche constamment la queue vers le bas. Plumage banal, dessus brunâtre et dessous clair. Il se nourrit principalement d’insectes volants. Passe l’hiver dans le Sud-Est des États-Unis et l’Est du Mexique.


Oriole de Baltimore
Un oiseau éclatant avec son plumage orange et sa tête noire chez les mâles. On le voit souvent dans les arbres feuillus. Il est présent dans des boisés ouverts et à la lisière des forêts. On peut aussi l’observer dans des vergers, au bord des cours d’eau et dans les parcs. Et c’est aussi le nom d’un club de baseball professionnel célèbre !

Paruline à flancs marron
Calotte jaune, triangle noir sous l’oeil, dos rayé et francs marron. Plumage différent à l’automne avec un dessus vert lime et un dessous gris et un cercle oculaire blanc bien visible. Se nourrit d’insectes surtout là où il y a de gros buissons et de jeunes arbres. Hiverne en Amérique centrale.



Paruline à tête cendrée
Commune, elle se trouve dans les forêts de conifères et en particulier dans des formations épaisses. Le ventre, la poitrine et la gorge sont jaune vif avec des rayures noires sur la poitrine et les flancs. La calotte est grise, ce qui lui a valu son nom. La tête grise et le dessous jaune vif la distingue des autres parulines.



Paruline bleue
Le mâle nicheur a le dessus bleu foncé, le ventre blanc et la face noir alors que la femelle est olive-brunâtre avec un ventre pâle jaunâtre et un sourcil blanc. L’oiseau nidifie en forêt de feuillus ou mixte.



Paruline à couronne rousse
Paruline qui hoche constamment la queue et qui est souvent bas dans la végétation ou au sol. Il a une calotte rousse, un sourcil clair et quelques rayures brunes sur la poitrine. La tête est plutôt grise et le jaune est moins vif hors de la période nuptiale (avril-août). Il se nourrit d’insectes dans des habitants buissonneux et dégagés. Il niche dans les tourbières et les clairières de la forêt boréale. Présent partout au Québec.

Paruline à croupion jaune
« La paruline se pose, il y a poème. » — France Bonneau, Qu'importe, numéro 9 de la revue EntreVous, (2019)
Une des parulines les plus répandues et communes. Niche dans les forêts où il y a au moins quelques conifères. En hiver et en migration, elle fréquente les boisés ouverts. Elle visite aussi les endroits buissonneux, y compris les parcs et les zones résidentielles. Ele se nourrit d’insectes. C’est la paruline dont les individus sont les plus nombreux à hiverner aux États-Unis.





Paruline à poitrine baie
La calotte, la gorge et les flancs sont de couleur roussâtre. Les joues et le tour de l’œil sont noirs. Le dos est gris rayé de noir avec deux barres blanches sur les ailes. Le ventre est blanc. Les pattes sont grises. Les couleurs de la femelle sont plus ternes. Elle vit surtout dans les forêts matures de conifères. Elle peut être aperçue dans les parcs et les banlieues lors des migrations.






Paruline des ruisseaux
Grande paruline trappue, dessus brun foncé, poitrine jaunâtre pâle à rayures foncées. Sourcil jaunâtre au-dessus de l’oeil. Se nourrit d’insectes en marchant le long des étangs et des mares d’eau tranquille. Hoche constamment la queue. Hiverne en Amérique centrale, aux Antilles et dans le Nord de l’Amérique du Sud.

Paruline flamboyante
On peut dire qu’elle porte son nom. Flamboyant est le mâle avec sa queue et ses flanc marqués d’orange vif. La femelle a plutôt la tête grise , le dos olive et des taches jaunes plutôt qu’orange. C’est un couple coloré ! Cette paruline se nourrit dans les arbres et les buissons. Elle étale généralement sa queue et ses ailes pour faire peur aux insectes. Niche dans les forêts d’arbres feuillus. Hiverne en Amérique centrale et du Sud.



Paruline masquée
Petite paruline avec le dessus masqué et la gorge jaune vif. Le mâle adulte a un masque noir. Il se nourrit d’insectes habituellement dans les habitats buissonneux humides y compris les marais. Se cache souvent dans la végétation épaisse. J’étais assez content de la photographier à visage découvert. C’était au petit matin lors d’une éphémère apparition au parc de conservation du ruisseau de feu de Terrebonne. Un vrai cadeau. Ailes très courtes caractéristiques d’un oiseau aux migrations courtes. Certains hivernent dans le Sud des États-Unis.

Paruline jaune
On la reconnaît bien avec son plumage tout jaune. Elle ne reste pas en place longtemps. Une autre boule d’énergie ! Chasse les insectes dans les habitants boisés et broussailleux. Affectionne les rives des marais, les étangs et les bois.





Paruline rayée
Commune, elle nidifie dans les conifères. Elle est de grande taille, profilée et à la queue courte. Le dessus de la tête est noir et la joue est blanche. Une ligne noire sépare la joue de la gorge. Le dos est rayée noir et gris. La calotte noire et la joue blanche la distinguent de la paruline noir et blanc. Elle vit dans les forêts et les parcs.




Passerin indigo
Mâle nicheur tout bleu, mais de loin il peut paraître foncé. Habite les lisières des forêts et des champs. Hiverne en Amérique centrale.

Plectrophane des neiges
« On le voit alors folâtrer dans la campagne enneigée, le plus souvent en volées très nombreuses. Il se nourrit des graines de mauvaises herbes, voletant d’une touffe à l’autre, sautillant même pour atteindre les plus hautes. » — Jean Provencher, Le petit oiseau des neiges, blogue Les Quatre Saisons (16 décembre 2011)
On l’appelle aussi le bruant des neiges. Il niche dans la toundra arctique ce qui est un peu loin pour l’observer. Comme pour d’autres nicheurs nordiques, il descend au sud l’hiver et forme des troupes. Le motif noir et blanc des ailes est bien visible et distinctif chez l’oiseau en vol. Les oiseaux non nicheurs ont le dessous entièrement blanc, la tête et le dos avec des teintes chaudes de brun et d’orange. Pendant la saison de nidification, ils deviennent blancs avec du noir ou du gris sur le dos. En hiver, on le voit dans des champs et près des fermes.






Grand pic
« Le pic-bois tambourine au cœur de l’arbre / il scande le pouls du territoire. » — Jean Sioui – L’avenir voit rouge (2009) (poète wendat)
Le grand pic est reconnaissable à sa huppe rouge vif. La femelle a le front noirâtre et n’a pas de rouge à la moustache. Reconnaissable à sa grande taille, c’est toujours un plaisir pour les yeux de le voir en train de creuser un arbre en décomposition avec son bec puissant pour trouver des insectes.





Pic à ventre roux
Cet oiseau des forêts de l’est des États-Unis est un nouveau venu chez les nicheurs du Québec selon l’Atlas des oiseaux du Québec. Ce n’est qu’en 2006, à Châteauguay, qu’on l’a confirmé comme nicheur ici. L’événement était attendu toutefois, cet oiseau visitant l’extrême
sud de la province depuis la fin des années 1960. Ailleurs au Canada, ce pic niche dans le sud de l’Ontario ainsi que, depuis peu, dans le sud de la Nouvelle-Écosse. Comme le pic flamboyant, il a du rouge sur la nuque et un croupion blanc. Le e dos est uniformément barré. Le rouge est cependant plus marqué chez le pic à ventre roux et ce dernier est plus petit que le pic flamboyant. Toujours selon l’Atlas, l’habitude désormais bien ancrée de nourrir les oiseaux et le réchauffement du climat, qui
favorisent la survie hivernale, expliqueraient l’expansion
du pic à ventre roux vers le nord-est. On le verra donc de plus en plus.






Pic chevelu
Ce résident des boisés est bien connu et répandu. Son plumage noir et blanc est presque identique au pic mineur, qui est plus petit. Visiteur des mangeoires, surtout là où il peut trouver du suif. Il niche dans des cavités.





Pic flamboyant
En voilà un autre qui porte bien son nom. Gros pic brun avec le ventre taché de noir et un grand croissant noir sur la poitrine. Son croupion blanc pur en vol permet de le reconnaître facilement. Niche dans des cavités.









Pic maculé
Ce pic est plus gros que le pic mineur, mais plus petit que le pic chevelu. Il creuse des rangées de petits trous dans l’écorce des arbres. Cela permet à la sève de couler. Il niche dans des cavités.




Pic mineur
Petit pic qui réside dans les boisés et les arrière-cours, répandu et bien connu. Plumage noir et blanc presque identique à celui du pic chevelu. Visite les mangeoires surtout où il peut trouver du suif. Niche dans des cavités.




Pigeon biset
« Les pigeons se rassemblent sur les toits, silencieux témoins de nos gestes quotidiens. » —Natasha Kanapé Fontaine – N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures (2012)
On le voit partout ! Il niche sur des ponts et sur de hautes structures. Il constitue une excellente source de nourriture pour le faucon pèlerin. Cela devrait nous faire aimer davantage cet oiseau de proie !

Quiscale bronzé
Oiseau noir et lustré. Plus gros qu’un geai, mais plus petit qu’une corneille. On le reconnaît bien avec sa tête bleue et son oeil jaune. On le voit parfois se déplacer en nuée de plusieurs dizaines voire davantage. Ils peuvent d’ailleurs vider une mangeoire en un rien de temps ! On le voit près des habitations humaines et dans les parcs.





Quiscale rouilleux
Plus svelte que le carouge à épaulettes avec une queue plus longue et un bec plus mince. En automne et en hiver, les adultes et les juvéniles ont un plumage rouillé caractéristique. Les quiscales rouilleux dépendent des milieux humides en période de reproduction tels que les tourbières, les forêts inondées, les marais bordés d’arbres et les étangs de castors. Il est peu commun et est considéré comme une priorité nationale en matière de conservation selon l’atlas des oiseaux nicheurs du Québec qui précise que d’un atlas à l’autre, la probabilité d’observation du quiscale rouilleux dans le Québec méridional a diminué de 60 %.


Roitelet à couronne dorée
Il a une crête dorée (jaune vif chez la femelle, orange chez le mâle excité) toujours visible, encadrée de noir. On note la présence nette d’une rayure noire à travers l’œil et d’une bande blanche au-dessus (sourcil), ce qui donne une « tête rayée » très caractéristique. Il paraît plus élancé que le rubis. Il est aussi tout aussi mais la calotte colorée est presque toujours visible, donc plus facile à identifier. Il fréquente les forêts mixtes et les forêts de conifères du Canada, où il se nourrit principalement d’insectes et d’araignées. Souvent il s’agrippe sur les branches l’envers ou vole brièvement sur place à leur extrémité. Il est l’un des plus petits oiseaux du Québec, avec une longueur de 9 à 10 cm et un poids de 5 à 7 g. C’est un oiseau discret et très actif, qui émet un chant aigu et répétitif.



Roitelet à couronne rubis
Il fait partie des défis du photographe tellement il est rapide et ne tient pas en place. Teinte unie olive, cercle oculaire blanc irrégulier et barres alaires blanches. Le mâle a une marque rouge sur la couronne qui est souvent cachée. Il niche dans les forêts denses de grands conifères. Pendant la migration et en hiver il fréquente les habitants arbustifs, les forêts de feuillus, les parcs et les banlieues.





Roselin familier
Les teintes de rouge et leur intensité sont variables chez les mâles. Cet oiseau fréquente les milieux périurbains dans toute l’Amérique du Nord. Il se trouve aussi dans les boisés ouverts, les bordures de champs buissonneaux et les déserts.







Sittelle à poitrine blanche
Cet oiseau est fréquent dans nos parcs et en forêt. On le reconnaît avec cette habitude de descendre des arbres tête vers le bas. Oiseau très familier et peu farouche quoique davantage que la mésange à tête noire. Au fait, on ne voit pas l’un sans l’autre. C’est à croire qu’ils sont fait pour s’entendre.





Sittelle à poitrine rousse
Petite sittelle avec une large ligne noire traversant l’oeil et à sourcil blanc. Le dessous est roux. Et elle ne tient pas en place, comme la sittelle à poitrine blanche. Son cri est plus aigu et nasillard que celui de la poitrine blanche. Habite les forêts de conifères. Elle niche dans les trous des arbres et a l’habitude d’enduire l’entrée de son nid de résine collante pour décourager les visiteurs.


Tarin des pins
ll se distingue par son plumage rayé de brun et de blanc, et par la présence de jaune sur les ailes et la queue chez le mâle. Il vit surtout dans les forêts mixtes et conifériennes, où il se nourrit principalement de graines de conifères. Sa forme, sa taille et ses habitudes sont similaires au chardonneret jaune. Son bec effilé, entre autres, le distingue des bruants. Observable toute l’année. Il fréquente aussi les mangeoires, surtout en hiver dans le sud du Québec. C’est une espèce nomade qui peut former de grands groupes bruyants.


Tétras du Canada
« La perdrix battit des ailes à mes pieds, effarée, comme si elle me priait de rebrousser chemin. » — Jacques Ferron, Contes (1960)
C’est un oiseau silencieux et discret. On le retrouve dans les forêts de conifères, surtout là où le sol est couvert de mousse. Se nourrit principalement d’aiguilles de conifères. Se montre parfois bien en vue, notamment pour attirer l’attention d’un intrus pendant que les petits courent se cacher discrètement.

Tourterelle triste
« La tourterelle chante seule, sa voix se perd dans les bois et les mémoires. » — Rita Mestokosho – Eshi Uapataman Nukum (1995)
« La tourterelle chante doucement au soir, rappelant la paix des anciens temps. » — Rita Mestokosho – Eshi Uapataman Nukum (1995)
Cet oiseau assez commun est vu un peu partout. Il me semble cependant qu’on en voit beaucoup moins que dans un passé récent. On le voit beaucoup dans les banlieues et les habitats avec arbres et arbustes. Son chant mélancolique ressemble à une longue complainte.

Troglodyte familier
Cet oiseau des terres agricoles et autres milieux dégagés a un plumage peu contrasté. Il est tout brun uni et dessous légèrement plus clair. Il n’a pas de sourcil blanc. Plus discret en hiver, il préfère les haies et les enchevêtrements de buissons.

Tyran huppé
Gros moucherolle à peu près de la taille d’un merle mais plus élancé. Il a un ventre jaune avec du roux aux ailes et à la queue. Il préfère les forêts matures où il niche dans les cavités.


Tyran tritri
Dessus brun foncé à noir, dessous blanc. Ce moucherolle se perche souvent au sommet de grands arbres et des chicots à la lisière des forêts. On le voit aussi sur les clôtures et les lignes électriques. Il guette les gros insectes qu’il attrape en s’envolant brièvement, sauf évidemment si l’insecte lui passe sous le bec comme ici ! (photo prise à contrejour sur le vif).





Urubu à tête rouge
« L’urubu tournoyait au-dessus des champs, maître du vide, patient guetteur des charognes. » — Paul-Marie Lapointe – Le réel absolu (1967)
« L’urubu plane au-dessus du village, il connaît les histoires que nous avons oubliées. » — Jean Sioui – L’avenir voit rouge (2009)
On le voit planer longtemps au-dessus des champs, des routes et des autoroutes, haut dans le ciel sans battre les ailes à la recherche d’animaux morts. C’est un charognard. Le corps est brun très foncé, presque noir, avec un collet noir. On s’entend pour dire poliment que ce n’est pas le plus bel oiseau. Même sa voix, des sifflements et des gloussements doux, n’a rien de très sexy. La tête est petite, sans plume et rouge chez l’adulte, ce qui lui a valu son nom. Le bec est fort et recourbé.

Vacher à tête brune
Cet oiseau a une bien mauvaise réputation. Cette espèce pond ses oeufs dans les nids d’autres espèces. Elle pratique le parasitisme. Elle laisse à la famille hôte le soin de nourrir un bébé qui, à la naissance, est le plus gros et le plus trapu. Le mâle est noir lustré avec une tête brun chocolat. La femelle est entièrement brun-gris sans rayures très visibles, mais avec une gorge légèrement plus claire. Cet oiseau s’observe dans les boisés ouverts, sur les terres agricoles et dans les parcs à bestiaux d’où son nom de vacher.




Viréo aux yeux blancs
Sa tête et son dos sont d’un gris olive, les parties inférieures sont blanches tandis que les flancs sont jaunes. Les ailes et la queue sont sombres et il y a deux barres alaires blanches sur chaque aile. Les yeux ont des iris blancs tandis que les anneaux oculaires sont jaunes. Les sexes sont semblables. Son bec est épais ce qui caractérise les viréos.
Il n’est pas commun au Québec. Il est même considéré comme rare ou occasionnel. Ce visiteur accidentel lors des migrations est observé principalement en Estrie et en Montérégie. Son aire de reproduction normale se situe surtout dans l’est et le sud-est des États-Unis. Au Canada, il niche surtout dans le sud de l’Ontario, mais n’est pas abondant.
Celui-ci a été observé en novembre 2025 au jardin botanique de Montréal.





Viréo aux yeux rouges
« Le 8 juin 1980, j'étais, en pleine ville, en train d'écrire sur le Viréo aux yeux rouges. À 16h10 exactement, j'allais quitter ma table, le temps d'écouter un disque contenant le chant de cet oiseau, quand la fenêtre ouverte laissa soudainement entrer un ramage qui faillit me déloger le cœur. Croyez-le ou non, le Viréo était là... » — Pierre Morency, Chez les oiseaux (2004)
Dessus vert olive uni, dessous blanchâtre. On remarque le rouge de l’oeil de l’adulte. Chez les immatures les yeux sont bruns. Cet oiseau se voit dans les forêts avec des feuillus. Il chante généralement plus tard dans la journée que les autres oiseaux chanteurs. Il hiverne en Amérique du Sud.

Viréo mélodieux
Oiseau décrit comme gris terne sans caractères distinctifs. Dessous sans marque. Chant émis tout l’été depuis le sommet des arbres. Il hiverne en Amérique centrale.



